Marre des « rages de dents » ?
Tout le monde a déjà entendu cette expression et j’espère que peu d’entre vous l’ont véritablement expérimentée !…
Qu’appelle-t-on « rage de dents » ? C’est une douleur violente et prolongée de localisation parfois difficile à déterminer… Elle survient quand il y a des dégâts importants sur une dent : fracture ou carie très profonde.
La fracture est souvent imprévisible, consécutive à un accident, une chute, une agression ou due au fait de croquer par surprise sur un aliment dur (noyau d’olive par exemple). Dans ce cas, on prend immédiatement rendez-vous au cabinet dentaire pour faire réparer les dégâts et donc stopper la douleur.
Pour une carie profonde, c’est différent. La plupart du temps, il y a eu une ou plusieurs alertes avant la rage de dent : douleurs au chaud ou au froid, d’abord associées à une prise alimentaire puis douleur violente, d’apparition soudaine mais qui se calme avec un peu de paracétamol… jusqu’au jour où la pulpe est touchée et là, on déguste !!!
A ce stade, l’abcès est probable ! Une consultation en urgence s’impose pour faire un diagnostic précis, traiter la douleur et l’infection avant de pouvoir soigner la dent. Plusieurs rendez-vous sont souvent nécessaires pour le traitement complet de la dent en cause…
Sauf accident, une rage de dent doit pouvoir être évitée !
Plusieurs conditions sont nécessaires :
- Une alimentation diversifiée apportant à l’organisme tous les nutriments dont il a besoin
- Une hygiène bucco-dentaire quotidienne et performante
- Pas de grignotage entre les repas
- Pas de sodas, ni sirop dans l’eau de boisson, peu de jus de fruits (pas tous les jours)
- Une visite annuelle de contrôle chez votre chirurgien-dentiste
Si toutes ces conditions sont respectées, vous pourrez dire adieu aux rages de dents !
Je vous recommande vivement d’avoir un chirurgien-dentiste traitant et non de choisir toujours dans l’urgence, le cabinet qui a le délai le plus court. C’est important que le praticien connaisse votre état de santé et vos antécédents dentaires… J’aurais l’occasion de vous en reparler dans d’autres rubriques.